Qu’est-ce que j’entends par cadeaux?

Cette question peut sembler provocatrice: difficultés de vie et cadeaux ne semblent pas aller ensemble à première vue! Quand je parle de difficultés de vie, il s’agit de toutes sortes: petites (comme perdre ses clés), moyennes ou grosses (comme faire un burn out); et quand je parle de cadeaux, il s’agit de petits, moyens ou gros, proportionnels à la difficulté. Quand il s’agit d’une grosse difficulté de vie, c’est alors ce que j’appelle renaitre de ses cendres (d’où le nom de mon site: phoenixjerenaisdemescendres et de ma page facebook pro: les phoenix ,oiseau mythique qui renait toujours de ses cendres). Autrement dit, une grosse difficulté de vie offre une résilience et toute difficulté apporte une leçon capable de nous faire grandir.

Je me base en effet sur ce postulat, auquel j’adhère totalement par expérience personnelle, que derrière tout challenge, il y a une leçon: un message que l’on doit déchiffrer et qui nous est envoyé par la vie pour que nous puissions faire ce pour quoi nous sommes sur Terre: grandir, nous développer, évoluer vers mieux.

Comment réagit-on quand on subit une difficulté de vie?

Par exemple, vous venez de vous faire licencier. Il y a tout un panel de réactions possibles bien sûr, mais en gros soit on se positionne comme une victime ( on se plaind, on est en colère, abattu, angoissé, traversé par des émotions limitantes; ou alors on se responsabilise: on réfléchit, on accuse le coup, on analyse le champ des possibles, on cherche à retrouver des émotions aidantes.

Tout dépend de notre structure interne en fait: comment notre cerveau a été formaté à travers nos apprentissages, essentiellement pendant l’enfance, où on est le plus influençable. Selon les personnes qui étaient importantes pour nous et ce qu’elles nous ont inculqué, on a appris à se comporter face aux situations. Un événement va déclencher chez nous des émotions, des pensées, des comportements et nous obtiendrons des résultats qui viendront renforcer notre certitude que l’on a raison. Ainsi une personne peut être totalement abattue par un licenciement parce qu’elle avait pour valeur le travail, pour croyance qu’il faut travailler dur, être méritant dans son travail, se valoriser à travers son travail, nourrir sa famille… Perdre son emploi dans ce cas est une catastrophe, et c’est aussi perdre son estime de soi et perdre la face. Le traumatisme est sérieux voire grave.

Une autre personne peut tout au contraire considérer que ce n’est pas grave et peut-être même que c’est très bien: une belle opportunité de faire autre chose s’offre à elle. Peut-être qu’elle en rêvait depuis quelques temps et la vie la lui apporte!

On se crée soi-même ses propres limites au travers des croyances que l’on a. La première personne se positionne en victime tandis que la seconde prend ses responsabilités. La première personne va subir la situation, être abattue; la seconde va saisir des opportunités, avancer, se relever.

Comment pourrait-on réagir autrement qu’en étant déprimé quand on subit un traumatisme de vie?

Le monde est tel qu’on le voit; chacun vit le style de vie auquel il croit: nos croyances, nos valeurs nous dirigent. Elles créent nos pensées, nos émotions, nos actions et par conséquent nos résultats de vie. Si on considère qu’on n’a pas de chance, on va s’attirer de la malchance. L’énergie va là où on porte notre attention, donc si on se focalise sur sa souffrance, son échec, on va s’en attirer davantage.

Quand on se demande en boucle, pourquoi ça m’est arrivé, pourquoi à moi? Pourquoi cela n’arrive qu’à moi? on met le focus sur le problème, on alimente ses émotions négatives: on les renforce, et même on y rend notre corps addicte! Il devient alors difficile de sortir de cet état (il faudra du temps, de la souffrance, voire des traitements).

Au contraire, si on porte son attention sur la solution, on change son focus et ça change tout. On arrête d’entretenir des pensées négatives limitantes, on ressent moins d’émotions négatives, voire plus du tout. On recherche des idées pour agir et on agit pour avancer, ce qui fait que l’on récupère son pouvoir. Au contraire, quand on est abattu, on sombre dans l’apathie, on n’a plus cet engagement, on ne porte plus d’actions percutantes. Les émotions négatives nous affaiblissent. Il faut porter son focus sur: comment pourrais-je me sentir mieux? comment pourrais-je surmonter cela? Ce genre de questions nous renforcent.

La résilience découle de la qualité des questions que l’on se pose:

– qu’est-ce que cela m’apprend d’important?

– qu’est-ce que cela va me permettre de changer?

– qu’est-ce que cela va m’apporter de mieux?

– quelles opportunités peuvent en découler?

– quelle orentation je veux donner à ma vie?

Il faut également mettre la clarté sur soi:

– comment je concevais mon travail, ma relation…

– quelles étaient mes croyances à ce sujet?

– qelles étaient mes pensées?

– quelles étaient mes émotions?

-quels ont été mes comportements?

– quels résultats j’ai ainsi obtenus?

– suis-je satisfait des résultats? 

-si non: qu’est-ce que j’ai à apprendre?

Ce qui ne nous détruit pas nous rend plus fort!

Il faut comprendre que toute situation a ses avantags et ses inconvénients. Il va falloir mettre son focus sur les avantages: quelle leçon je tire de cet événement?

Par exemple, dans le cas d’une rupture amoureuse: je n’ai pas assez pris soin de la relation et l’autre est parti. J’ai appris que si je dois garder l’autre, je dois m’investir. Ou au contraire: j’ai trop donné, l’autre n’a pas trouvé sa place, il s’est senti étouffé et est parti. J’ai appris que je dois certes m’impliquer dans la relation, mais tout en gardant un espace pour moi-même, ce qui donnera sa place à l’autre.

Autre exemple: j’ai fait un burn out, je suis en arrêt de travail, anéanti; je ne sais même plus qui je suis. J’apprends que l’important n’est pas de travailler comme un acharné au détriment de sa santé (mentale, physique et intellectuelle), mais de savoir prendre soin de soi, dire non, poser des limites, avant qu’il ne soit trop tard.

Quelle leçon tirer de la perte d’un ami cher par exemple? Réaliser que la vie est précieuse, qu’il faut prendre soin de soi et des autres, de ceux qui sont importants pour nous. Etre dans la gratitude pour ce qu’on a eu et pour ce qu’on a encore.

Comment surmonter le traumatisme pour s’offrir un cadeau?

Il faut reconnaître l’événement (ne pas être dans le déni), comprendre ce qui s’est passé, accueillir ses émotions, travailler à en faire baisser la charge.
Se relier à soi, son essence: qui on est (pas cet être momentanément brisé), quels sont nos valeurs, nos croyances, nos rêves? Qu’est-ce qu’on aime dans la vie? Qu’est-ce qu’on veut réaliser? Quel sens veut-on donner à sa vie?
Se recréer un équilibre de vie où on s’apporte du bien-être, une identité dont on est fier (retrouver l’amour de soi, l’estime de soi, la confiance en soi), un corps en bon état de fonctionnement (sommeil, alimentation, exercice physique et respiration). Et aller dans la direction de ce qui est important pour soi.

Conclusion

La vie nous envoie des difficultés de vie qui sont des leçons pour nous faire grandir: ce sont des cadeaux car si on en tient compte, on accède au niveau supérieur de son potentiel. Vivre est une série d’expériences et si on  ne comprend pas dès la première fois, la vie nous renvoie une nouvelle leçon…

Se poser les bonnes questions est fondamental pour évoluer, passer au travers de sa difficulté de vie, surmonter ses souffrances.

Il faut aussi se rappeler que nous sommes des êtres d’émotions. Il faut travailler cela également pour être capable de porter son focus sur un avenir meilleur: accueillir ses émotions de chagrin, colère, angoisse… en faire baisser l’intensité, travailler à augmenter son taux vibratoire, être conscient de qui on est, se sentir en accord avec soi-même.

Le cadeau, c’est le message derrière la difficulté de vie qui va nous permettre de grandir, d’accéder à un potentiel plus élevé et nous montrer combien la vie est belle et précieuse.

« Quelle que soit la situation, vous pouvez toujours vous la représenter d’une manière qui augmente votre pouvoir. »   Anthony Robbins

« Nous avons tous des leçons à apprendre. Les expériences qui nous paraissent si difficilesne sont que les leçons que nous avons choisies pour notre évolution. »  Louise Hay

Voyez aussi mon article : les leçons de vie: entrer en résilience

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